~ Les Chevaliers de Lordaeron ~
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 Le Paladin:

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Enée
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Enée


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MessageSujet: Le Paladin:   Le Paladin: Icon_minitime22/2/2007, 09:33

'J'espère que cela aidera les jeunes écuyé à marcher vers le chemin qui menne à la lumière"

-Chapitre 1 - Qu'est-ce qu'un paladin?

Que vous vient-il à l'esprit lorsque vous pensez au paladin ? Pour nombre d'entre nous, son image est fortement liée au chevalier médiéval, le héros suprême du Moyen-Âge. Portant une superbe armure, la lance pointée vers le soleil levant, le chevalier est la quintessence de la galanterie, le champion des faibles, et le courage personnalisé - du moins c'est ce que nous retenons de l'histoire.

Le paladin est un guerrier brave et pur, un modèle de vertu. Comme le guerrier, le paladin est un combattant. Cependant, il vit pour défendre les idéaux de la droiture, de la justice, de l'honnêteté, de la piété et de la chevalerie. Il lutte pour devenir l'incarnation vivante de ces vertus afin que les autres puissent prendre exemple sur lui en plus de recevoir son aide.

Le paladin prend les aventures très au sérieux et même une mission mondaine est pour lui un test personnel – une opportunité de montrer sa bravoure, de mettre en pratique de nouvelles tactiques et de faire le bien. Des pouvoirs divins protègent ce guerrier de la vertu, le mettant à l’abri du danger, le préservant de la maladie, le soignant, lui et ses alliés et le protégeant contre la peur. Le pouvoir divin guide aussi son épée, faisant de lui le guerrier le plus efficace contre les morts-vivants et autres suppôts du mal.

Parangon de la vertu, Champion de la loi et du bien, le paladin est l'archétype du chevalier blanc en armure, toujours prompt à défendre la veuve et l'orphelin. Bras armé de son dieu pour la plus grande gloire des sentiments les plus nobles, ce fier combattants a en plus le pouvoir de guérir, de jeter des sorts ou de détruire le Mal. Ainsi le paladin est toujours là où les forces du Mal (quelle que soit sa forme) se montrent. Mais il ne faut pas confondre bonté et naïveté ! Le paladin n'est pas là pour faire traverser les vieilles dames ou laisser partir un trafiquant d'esclave qui se repent. Il ne faut pas oublier que c'est un guerrier et que faire appliquer la loi est aussi un de ses sacerdoces. Ceux qui ont cru qu'un Paladin n'était qu'un garde dans le style " trop bon trop con " ne sont plus là pour en parler ....

Bien que cela puisse paraître incroyable, un paladin n’a pas besoin de suivre un Dieu, le fait de suivre la Justice pouvant lui suffire.

Les paladins se trouvent partout. Car partout des gens peuvent ressentir l'appel et le désir de servir un Dieu et la Loi. Quel que soit leur culte, ils forment une fraternité qui est donc présente partout. Que ce soit dans les villes, au sein des temples ou en rase campagne, le paladin est toujours là où le Mal peut surgir…

La grande majorité des paladins est humaine. On ne sait pas pourquoi, mais ce sont eux qui ressentent le plus souvent " l'appel " pour suivre ce chemin. Il arrive cependant que des membres d'autres races décident eux aussi de suivre cette route. Ainsi on peut rencontrer parfois de rares paladins elfes. On a pu également croiser, loin de chez eux, des paladins Nains (qui doivent alors choisir entre leur clan et leur devoir). Les légendes parlent paladins d'autres races, mais ce sont sûrement uniquement des légendes (la plus fameuse étant celle de l'unique et disparu Troll Paladin).

Même si les paladins sont des êtres à part, ils s'associent volontiers à ceux dont les talents complètent les leurs. Ils sont particulièrement efficaces aux côtés de prêtres loyaux et bons mais apprécient de travailler avec tous les gens courageux, honnêtes et prêts à tout pour défendre les justes causes. Ils ne tolèrent pas les actes maléfiques chez leurs compagnons mais sont prêts à accepter les différences de ces derniers. Charismatiques, dignes de confiance et respectés de tous, ils font d'excellents chefs de groupe.
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Enée
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MessageSujet: Re: Le Paladin:   Le Paladin: Icon_minitime22/2/2007, 09:34

- Chapitre 2 : Un petit rappel historique .

Les racines du paladin

La vie du chevalier ( knight en Anglais) historique fut moins romantique que la plupart d’entre nous le pense. Le mot Cnith fut d’abord utilisé pour désigner les fils de paysans français qui arrivèrent en Angleterre suite a la conquête Normande en 1066. Ayant une apparence et des manières crues, les soldats Cniht attiraient l’attention par leur impressionnante armure et leur qualité d’écuyer, hautement considérée. Malgré ces avantages, les Cnihts étaient toujours des citoyens de seconde classe, un peu supérieurs aux paysans, mais bien en dessous de l’aristocratie.

Avec la féodalité, le statut du Cniht (qui fut Anglicisé et qui devint Knight—Chevalier) s’améliora fortement. L’ère féodale commença quand de riches seigneurs offrirent de petits lopins de terre aux paysans en échange de leur travail, et que les propriétaires terriens signèrent des accords avec les seigneurs pour leur protection. Cette relation était matérialisée par un lien d’honneur et une compréhension approfondie des responsabilités mutuelles. Avec le temps, tous ceux qui étaient impliqués dans ces relations féodales devinrent membre de la noblesse, et les offres féodales ne furent plus faites qu’à ceux de nature acceptable. Les possessions d’un seigneur croissant, son besoin de guerriers expérimentés pour se défendre des envahisseurs augmentait. Les chevaliers étaient des candidats idéaux. Dans la tradition féodale, les seigneurs obtenaient leur service en leur offrant des terres, comprenant de nombreuses fermes, constructions, et même les travailleurs qui y vivaient. Alors que les chevaliers acquéraient des richesses, leur prestige augmentait et ils devinrent une classe sociale distincte et honorable, généralement restreinte au fils des aristocrates.

Le statut des chevaliers changea au XIème siècle, quand l’Eglise, poussée par l’intérêt personnel et un véritable désir de faire régner l’ordre dans une société de plus en plus chaotique leur donna une sanction officielle. La chevalerie fut déclarée une vocation sacrée, et l’ordination de nouveaux chevaliers devint un saint rituel. Cette nouvelle accréditation entraîna de nouvelles responsabilités, formellement définies dans le code de la chevalerie, un ensemble de principes basés sur des idéaux religieux. Le chevalier symbolisait dorénavant les plus hauts standards moraux et était admiré par les rois comme par les paysans. Bien que le chevalier commandât le respect, il était rarement envié. Sa vie était dangereuse et brutale, parsemée d’incessantes confrontations et sous la menace constante de l’humiliation. Plutôt que de partir en aventure pour l’honneur ou le plaisir, la plupart s’engagèrent dans une lutte constante pour obtenir des revenus, cherchant désespérément une opportunité de gagner honnêtement leur vie.

Le rigide code de la chevalerie, qui rendait des principes abstraits de loyauté plus importantes que la vie elle même, fut une condamnation a mort pour de nombreux chevaliers. Peu réussirent à dépasser la trentaine. Ceux qui survécurent le firent sans le sou et moralement brisés, dépendants d’une société qui ne les oubliaient jamais.

Rôle historique de l’Eglise

Comparé à son équivalent médiéval, le chevalier du dixième siècle est pratiquement méconnaissable. Plus hors-la-loi que héros, le chevalier pré-féodal glorifiait le barbarisme, ignorait la loi écrite en faveur de l'autodéfense. La monarchie, affaiblie par les luttes intestines et l'indifférence, ne pouvait pas grand-chose pour les contrôler. Les paysans commençaient à s'indigner des chevaliers, et à les craindre, mais n'avaient pas de ressources pour imposer l'ordre. L'anarchie était imminente.

Gênée par le pouvoir grandissant des chevaliers, l'Église abandonna son statut passif et entreprit d'intervenir. Cette décision avait deux raisons. Premièrement, l'Église voulait la paix et l'ordre, des principes dont les chevaliers se moquaient ouvertement. Pour imposer ces idéaux sacrés, l'Église n'avait d'autres choix que d'exercer son autorité. Ensuite il y avait les considérations pratiques. L'Église dépendait de l'aumône des paysans et de la location de terres pour ses revenus. Pour sa survie économique, l'Eglise devait trouver un moyen de supprimer la cupidité des chevaliers.

L'Église commença son ambitieuse campagne à la fin du dixième siècle en proclamant la « paix de Dieu ». Prise littéralement, la paix de Dieu renouvelait l'engagement de l'Église a protéger la vie et les propriétés de tous. Cette proclamation impliquait toutefois aussi que ceux qui menaçaient ou rompaient l'ordre social étaient non seulement ennemis de l'État, mais aussi de Dieu. Bien qu'aucun ennemi ne fût identifié, la proclamation visait évidemment les chevaliers.

Pour faire respecter la paix de Dieu, les dignitaires de l'Église organisèrent une série de cérémonies de confirmation. Tenues en place publique pour s'assurer un large public et une couverture maximale, les dignitaires invitèrent des nobles, aristocrates, officiels militaires et les chevaliers eux-mêmes à formuler un serment de gardiens de la paix. Les cérémonies furent solennelles et conduites en grande pompe, en exposant des reliques sacrées et avec des prières spéciales pour réaffirmer l'omnipotence de Dieu. De plus, l'Eglise avertit que quiconque violerait la paix de Dieu serait excommunié. C'était une menace à ne pas prendre à la légère. Même les chevaliers les plus séditieux craignaient une éternité au purgatoire — voire pire.

L'Eglise entreprit la deuxième phase de sa campagne au début du onzième siècle avec la "trêve divine". Contrairement à la proclamation précédente, la trêve s'adressait spécifiquement aux chevaliers, reprenant en termes précis le comportement qu'ils devaient adopter pour rester en accord avec leur religion. Les chevaliers se virent interdire d'attaquer le clergé en toutes circonstances, et de commettre des actes violents envers les paysans. Ils devaient jeûner les jours fériés et ne pas se battre les week-ends. Craignant la punition divine, les chevaliers furent forcés d'accepter.

Au milieu du onzième siècle, l'Église avait réussi à convaincre les chevaliers qu'ils étaient les soldats de Dieu. Dès lors il était de leur devoir de défendre l'Église et de promouvoir ses intérêts. À contrecœur mais de manière irrévocable, les chevaliers changèrent, abandonnant l'indépendance pour leur nouveau râle de serviteurs divins. Ils acceptèrent des bénédictions spéciales, participèrent à des rituels sacrés, et se distinguèrent sur le champ de bataille.

Autrefois méprisés, les chevaliers étaient dorénavant respectés et admirés, Mais les avantages acquis par les chevaliers s'effaçaient devant ceux acquis par l'Église. Non seulement elle s'était constituée une armée de guerriers loyaux, mais elle était devenue une formidable force politique. L'Eglise gagnant en richesses et pouvoir, la distinction entre le gouvernement et la religion disparus graduellement. Les chefs cléricaux en vinrent à influencer tous les aspects du gouvernement. Cette alliance difficile persista durant presque tout le Moyen-Âge.
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MessageSujet: Re: Le Paladin:   Le Paladin: Icon_minitime22/2/2007, 09:34

-Chapitre 3 - L'éthique du paladin.

Le code de conduite qui régit la vie et le comportement d'un paladin sont une expression de son éthique. Alors que ces principes peuvent englober les lois écrites d'une société, leur étendue est bien plus vaste, et comprend des édits spirituels et des absolus moraux destinés à former une éthique idéale. Le code de conduite d'un paladin définit ses attitudes, modèle sa personnalité, et influence virtuellement toute décision qu'il pourrait prendre.

Bien qu'une idéologie directrice ne soit pas unique aux paladins, leurs principes diffèrent de ceux des autres classes de deux manières significatives. Premièrement, les principes du paladin sont complexes, et ce code de conduite reprend une longue liste de conseils généraux et de règles spécifiques. Ensuite, l'éthique du paladin est sans compromis, et requiert un dévouement total.

Les violations ont des conséquences graves, allant de réprimandes à la suspension des privilèges. Des violations extrêmes peuvent résulter en une perte du statut et une perte définitive de tous les pouvoirs spéciaux. Toutefois, le paladin considère ces principes comme un privilège, pas un ennui. Pour lui, toute conduite a une qualité morale. Toute action est un choix entre le bien et le mal. Avec un orgueil justifié, il se considère comme l'incarnation du meilleur exemple du comportement humain.

Alignement:

Tout paladin doit être loyal et bon. Au moment où il s'éloigne de cet alignement, il cesse d'être un paladin. Au cœur de son alignement se trouve la confiance en un système de lois qui veillent au bien de tous les membres d'une société, assurent leur sécurité et garantissent la justice. Tant que les lois sont justes et appliquées justement à tous, le paladin ne se préoccupe pas de savoir si elles proviennent d'une démocratie ou d'un dictateur.

Bien que tous les systèmes loyaux bons adhèrent aux mêmes principes généraux, des lois spécifiques peuvent différer. Une société peut permettre à une femme d'avoir deux maris, alors qu'une autre défend une stricte monogamie. Le jeu peut être toléré dans un système, interdit ailleurs. Un paladin respecte les valeurs des autres cultures loyales bonnes et ne cherchera pas à y imposer ses propres principes. Toutefois, un paladin n'honorera pas une loi contraire à son alignement. Un gouvernement peut considérer que des tripots clandestins fournissent au peuple un divertissement anodin, mais le paladin peut estimer que ceci a permis à la pauvreté ambiante et au désespoir de se développer parmi les citoyens. Dans l'esprit du paladin, ce gouvernement sera coupable d'un acte hors-la-loi en ayant laissé prospérer un système destructif et dangereux. Dès lors, il pourrait encourager les citoyens à s'abstenir de jouer, ou travailler à faire changer la loi.

Des pratiques particulièrement horribles, telle l'esclavage et la torture, peuvent forcer le paladin à agir directement. Peu lui importe si ces pratiques sont culturellement acceptables ou sanctionnées par des officiels voulant le bien de tous. Le sens de la justice du paladin le force à intervenir et à empêcher autant de souffrances qu'il le peut. Notez toutefois que des contraintes temporelles, un manque de ressources, et d'autres engagements peuvent limiter son implication. Alors qu'un paladin peut souhaiter une révolution culturelle dans une société qui tolère le cannibalisme, il pourrait devoir se contenter de sauver quelques victimes avant que les circonstances ne le forcent à changer d'air...

Quand un paladin prendra-t-il une vie ?

Un paladin tue à chaque fois que c'est nécessaire pour promouvoir le bien de tous, ou se protéger ainsi que ses compagnons, ou quiconque qu'il a fait le vœu de défendre. En temps de guerre, il abat les ennemis de son maître ou de son Église. Il n'interfère pas avec une exécution légale, tant que la punition est en rapport avec le crime.

Autrement, un paladin évite autant que possible de tuer. Il ne tue pas une personne simplement suspectée d'un crime, et un paladin ne tue pas nécessairement quelqu' un qu' il perçoit comme une menace à moins d'avoir une preuve tangible, ou une certitude qu'il ait fait le mal. Il ne tuera jamais pour un trésor ou des gains personnels. Il ne tuera jamais sciemment un être loyal bon. Bien que les paladins croient dans la sainteté des vies innocentes, la plupart des paladins tuent des animaux et autres créatures non alignées dans certaines situations. Un paladin peut tuer un animal pour se nourrir. Il tuera un monstre qui met des humains en péril, même si ce dernier est motivé par son instinct et non pas par le mal. Alors que certains paladins évitent de chasser pour le sport, d'autres le font pour améliorer leurs talents de guerrier et de pisteur.

Limitation de richesse

Un paladin n'est pas intéressé par la richesse en soi. Il recherche une satisfaction plus spirituelle que matérielle, obtenue en servant sa foi et son gouvernement au mieux de ses possibilités. Pour un paladin, les plaisirs de la possession sont superficiels, furtifs et finalement avilissants. La récompense du devoir accompli est durable et profonde. Toutefois, le paladin réalise qu'une certaine quantité d'argent est nécessaire à la vie. Plutôt que de nier totalement l'argent, il en garde assez pour subvenir à ses besoins matériels et maintenir un modeste style de vie.
Un paladin n'attend pas de dons, et ne compte pas sur la générosité des étrangers ou de ses compagnons. Il se sent responsable pour ce qui est de subvenir à ses propres besoins et éprouve un certain orgueil quand à cette indépendance. Il gagne ses revenus par les trésors, récompenses et salaires, comme tout le monde.

Le paladin peut dépenser son argent pour acheter de la nourriture, se loger de la manière la plus économique possible, se procurer armes, armures, vêtements et harnachements de la meilleure qualité possible, payer les taxes et licences nécessaires, payer les salaires de tuteurs, de serviteurs ou de suivants et entretenir sa forteresse. Il peut également acheter diverses provisions (médecines, litière, huile, matériel de bouchonnage…), bien qu’il préfère le fabriquer lui-même ou improviser pour économiser de l’argent.

Tous les fonds excédentaires d’un paladin doivent être éliminés, que ce soit simplement en les refusant, en les donnant à l’Eglise ou en les offrant à une institution loyale bonne méritoire (hôpitaux, bibliothèques, orphelinats…). Dans tous les cas, le paladin doit verser une dîme d’un montant égal à 10% de tout ce qu’il acquière à une institution loyale bonne qui reste la même toute sa carrière.

Alignement des associés

Un paladin est connu pour les compagnons qu'il accepte. Idéalement, un paladin ne s'associe qu'avec des compagnons d'alignement bon. Des relations avec des personnages neutres peuvent être tolérées dans certaines circonstances, mais un contact prolongé sera considéré comme une violation du code de conduite. Toute relation avec un personnage maléfique peut être considérée comme un acte maléfique. En général, un paladin supporte la responsabilité des actions de ses compagnons, même celles dont il n'a pas été informé ou qui ont été entreprises sans son accord.

Edits

Les édits sont les commandements, instructions et traditions, généralement imposés par le souverain du paladin, auxquels il se doit d'obéir. Le paladin doit suivre ses édits à la lettre ; ils sont aussi importants que tout autre élément de ses principes. Un paladin ne choisit pas quels édits respecter. Il se doit de suivre tous les édits émis par les sources désignées, qu’il s’agisse d’une religion, d’une philosophie, d’un gouvernement, d’un mentor, d’une culture ou de sa famille.

Vertus

Courtoisie : Pour un paladin, la courtoisie implique bien plus que simplement se conformer aux règles de l'étiquette. C'est une attitude, une manière de se présenter au monde. Un paladin se tient fièrement, garde son sang-froid, et accepte les comportements rustres avec grâce. Il se plie aux habitudes sociales de son mieux. Il est poli et déférent, tant envers les amis que les étrangers. De plus, un paladin doit :
• Prendre en compte les sentiments des autres et prendre garde à ne pas les offenser. Un paladin fait toujours montre de bonnes manières (serrer la main aux amis, exprimer de la gratitude pour une faveur). Il se tient aussi immaculé et propre (se baignant régulièrement, et portant des vêtements propres).
• Parler gentiment et avec tact. Un paladin n'insulte ou ne calomnie jamais sciemment une personne, pas même son pire ennemi. Si d'autres l'insultent ou le calomnient, il s'éloigne gracieusement.
• Se comporter avec dignité. Un paladin contrôle ses sentiments, ne commet pas d'excès de table, de boisson ou de langage, ni d'actes grossiers ou puérils.

Honnêteté : Un paladin dit toujours la vérité telle qu'il la connaît. Il peut refuser de parler ou choisir de retenir des informations, mais ne trompera jamais intentionnellement quelqu'un, même un ennemi. Il peut demander la permission de ne pas répondre à une question directe, mais si on l'y pousse, il est forcé de dire la vérité (toutefois, il est libre de moduler sa réponse afin de retenir des informations critiques). Bien qu'un paladin ne fasse pas de promesses à tout bout de champ, une fois sa parole donnée, il la respecte.

Valeur : Un paladin fait montre d'un courage inflexible face à l'adversité. Aucun danger n'est assez grand pour l'empêcher d'accomplir une promesse ou une mission. Son implication est plus forte que la peur de la douleur, des épreuves ou de la mort. La valeur d'un paladin est particulièrement évidente sur le champ de bataille. Il considère la guerre comme une noble entreprise, et le combat comme une opportunité de glorifier l'institution qu'il représente. Un paladin attaque un ennemi sans hésitation, continuant le combat jusqu'à ce que l'ennemi se retire ou soit vaincu. À chaque fois que c'est possible, un paladin choisit l'ennemi le plus impressionnant – un puissant monstre, un dragon rouge géant, ou le leader d'une armée - comme adversaire principal. En général, un paladin préfère la mêlée aux échanges de projectiles, pour engager son adversaire face à face.

Honneur : Un paladin honorable se conduit avec intégrité quelles que soient les circonstances. I1 se comporte d'une manière moralement forte même s'il est seul ou que personne n'aura vent de ses actions. C'est un acte admirable que de réconforter un ami mourant, mais un acte d'honneur que de réconforter un ennemi mourant. L'honneur implique aussi le respect, non seulement pour les pairs et supérieurs du paladin, mais pour quiconque partage l'engagement du paladin envers la bonté et la justice. Le paladin fait montre de pitié pour les repentis, et refuse d'infliger des souffrances injustifiées même au pire des malfaiteurs.
De plus, un paladin honorable :
• S'en remet eu jugement de tout personnage loyal et bon de classe sociale, rang et niveau supérieurs.
• Reconnaît la dignité de toute personne loyale bonne, quelle que soit sa race, classe ou situation économique, en la traitant avec dignité et respect.
• Accepte toute provocation en duel ou combat faite par des personnes de stature ou puissance comparable à la sienne (un défi provenant d'un jeune arrogant ou d'un ivrogne peut être ignoré).
• Meurt avant de faire des compromis sur ses principes, trahir son serment ou sa foi, ou abandonner ce qu'il protège.

D’autres vertus peuvent s’ajouter à celles-ci, bien qu’elles ne soient pas universelles :

Humilité : Le paladin reste humble en geste et en pensée. Il rejette l'adulation et décline les récompenses. Les remerciements l'embarrassent, un travail bien fait est un remerciement suffisant. Il parle modestement de ses actes, s'il en parle, et est reconnaissant de ces opportunités de remplir ses obligations morales.

Générosité : Le paladin partage volontiers ses maigres possessions avec quiconque en éprouve le besoin. S'il a deux épées et qu'un vieux chasseur n'en a pas, il lui en offre une. Il donnera son dernier morceau de pain à un enfant affamé, même s'il doit ne plus rien avoir à manger pour la journée. Son esprit est aussi généreux, prêtant toujours l'oreille à un compagnon en difficulté, ou complimentant sincèrement les actions d'un ami.

Industrieux : Le paladin s'engage en tout temps dans des activités productives. Il travaille dur et diligemment jusqu'à ce que le travail soit fini. Quand il ne travaille pas, il s'entraîne, étudie ou améliore ses talents de combattant. Il considère les activités de loisir, discussions casanières et vacances comme des pertes de temps.
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